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Nous avons dans le cœur, dans un coin de la tête,

Des images rangées, aux couleurs pas défaites,

Des souvenirs cachés, et, jamais ne s’effacent,

Qui reviennent par instants, et qui refont surface.

 

Il suffit d’un sourire, ou encore d’une larme,

Pour revire à nouveau, et pour sonner l’alarme,

Des moments imprimés, du temps de l’insouciance,

Qui indiquent les ans, et ravivent la conscience.

 

Le jardin de chacun, est plus ou moins bien rangé,

Se mélange herbes folles, et belles rangées,

Mais existe toujours, sous les feuilles mortes,

Une fleur magnifique, à l’entrée, à la porte.

 

Elle fleuri avec l’age, et la mélancolie,

Nous rappelle les annales, de la date des folies,

Celle que l’on cueillait, comme la marguerite,

Eclosant au milieu, d’une vie qui s’effrite.

 

Elle ouvre ses pétales, comme arrive l’onde,

Parmi des inconnus, comme l’eau nous inonde,

Elle nous envahi l’âme, et dans le corps progresse,

Nous retourne antan, avec toute sa tendresse.

 

Tous sont ainsi faits, utilisant leur mémoire,

Pour faire demain, et prévoir notre histoire,

Construire sur les cendres, un avenir doré,

L’espérer pour futur, et vivre grâce au passé.